Le Prunelart, cépage rouge presque oublié de l’Appellation, était cultivé à Gaillac il y a 400 ans. Olivier de Serres, pionnier de l’agriculture raisonnée, affirmait au XVIèmesiècle que le Prunelart donnait « l’un des meilleurs vins du Royaume ».
Avec des petites grappes noires compactes, le Prunelart offre un vin de garde coloré et charpenté aux arômes de fruits rouges confits et de violette.
« En quête de rareté et de nouveauté bachique«
– Prunelart, Domaine de Labarthe, 2010 (100% Prunelart).
Belle couleur rouge violacée intense et brillante avec des longues larmes. Le nez est sur le fruit : cerise griotte mais aussi sur les fleurs comme la violette ou la pivoine. Finalement, je trouve que le second nez est même confituré et un zeste d’orange délicat apparaît. Je peux comprendre pourquoi ce cépage était plaisant au Moyen-Âge. Puis, la bouche est ronde et tannique. Ce millésime 2010 aurait été idéalement bu en 2020/2022. Il n’empêche que ce jeune Prunelart est poivré et puissant. La finale est longue et gourmande sur la griotte.
A servir entre 16 et 18°C avec des viandes rouges, gibiers, daube et fromages.
Compter 17,90 euros la bouteille.